Pour légitimer son activité, en ce début de 21ème siècle, le chasseur doit revendiquer le titre de prédateur. Certes, nous ne chassons plus pour nous nourrir, mais de nombreux prédateurs chassent par goût, tel le renard (12 poulets par-ci, 15 canards par-là). Pourquoi pas nous ? L’homme serait-il à ce point éloigné de la nature pour qu’il ne puisse exercer des activités auxquelles ont droit des animaux ? Hommes et femmes de la nature, chassons donc, et défendons-nous des autres prédateurs !
Combattre les idées reçues sur cette activité
Réduire ne signifie pas éliminer à tout prix. Le piégeage est un moyen légal et loyal pour lutter contre les prédateurs. Seul l’excès est nuisible. De plus, on ne peut pas dire d’une espèce qu’elle est nuisible ; ce qui est nuisible, c’est le développement de celle-ci au détriment de l’équilibre naturel du rapport prédateur / proie.
Le piégeage, pratiqué depuis des lustres, n’a pas fait disparaître, et c’est heureux, renards, mustélidés et autres. Cette activité doit donc se poursuivre pour maintenir de façon raisonnable les effectifs des espèces prédatrices qu’il est difficile, voire impossible, de réguler en utilisant d’autres méthodes. Car en effet, la prolifération des nuisibles tend à déséquilibrer le rapport naturel. La régulation par le piégeage doit devenir une nécessité. On ne peut en dire autant pour la technique d’empoisonnement à outrance qui ne respecte rien. Ces opérations de grandes envergures ont été conçues, mises au point et orchestrées à un niveau qui nous dépasse !
Passez la formation et devenez piégeur agréé
Alors vous qui êtes chasseur, agriculteur, ou simple amoureux de la nature, devenez piégeur ! Il est en effet très important, dans la tourmente que connaît la chasse française, que les piégeurs agréés s’unissent pour défendre leur passion. Nous nous devons de nous rassembler. Bien souvent, les volontés existent, mais chacun œuvre dans son coin. Aussi, pour préserver la réglementation en vigueur (depuis peu, en exemple, le renard n’est plus considéré comme nuisible en Savoie) et dans un souci d’efficacité et d’information, sachant que cette dernière fait la force et plus nous serons nombreux, plus nous serons crédibles, rejoignez les rangs des piégeurs !
Vous savez donc ce qui vous reste à faire : renseignez-vous auprès de votre fédération départementale ou auprès d’une association de piégeur (pour les personnes intéressées habitant les Pyrénées-Atlantiques, voyez par exemple avec Monsieur Soulat, le président de l’association départementale des piégeurs des Pays de l’Adour, un homme très impliqué dans cette activité depuis de nombreuses années).
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