Depuis des années, la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) demande au Ministère en charge de l’Ecologie des résultats officiels sur l’origine génétique et le niveau d’hybridation des loups (croisement entre chien et loup) présents sur nos territoires ruraux, mais aussi de ceux détenus en captivité.
Alors qu’une étude récente du laboratoire Antagene évoquait un taux d’hybridation de 7,5 % des loups vivant en milieu naturel en France, un laboratoire Allemand Forgen vient de présenter ses résultats, sur un échantillon plus restreint en concluant par un taux d’hybridation de 100 % ! Pour la FNC, il est indispensable de faire la lumière sur l’état réel d’hybridation de la population de loups de notre pays.
Un tel écart ne peut qu’inquiéter les éleveurs et tous les gestionnaires de la faune sauvage. D’ailleurs de tels chiffres, s’ils étaient officiellement confirmés, pourraient remettre en cause le statut juridique d’espèce strictement protégée que lui confère la législation nationale et internationale, ainsi que toute la politique de gestion de cette espèce.
Face à l’augmentation permanente de la population de loups, la FNC demande aussi aux ministères en charge de l’Agriculture et de l’Ecologie de relever le plafond du nombre de loups à prélever en 2018, à 120 loups, et ce en prévention des dommages importants sur les exploitations d’élevage (estimés déjà à plus de 30 Millions d’€ annuels en prévention, indemnisation et frais de gestion).
Par ailleurs la FNC regrette la nouvelle orientation du Plan National d’Action sur le Loup 2018-2023 en cours de rédaction, qui vise à la suppression progressive des tirs de prélèvements réalisés par des chasseurs dans le cadre d’actions de chasse au grand gibier. Au nom de quelle efficacité et à quel coût préfère-t-on la mobilisation d’une brigade mobile d’intervention de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage qui alourdira encore la facture pour le contribuable ?
La FNC est solidaire des éleveurs qui ne comprennent pas que le Gouvernement fasse le choix politique de privilégier une augmentation permanente des populations de loups au détriment des éleveurs français qui pourtant sont les garants, par leur travail quotidien et leur présence, de la biodiversité ordinaire dans toutes nos montagnes. Et vous, qu’en pensez-vous ?
que l on fase payer les degats aux ecolos, et ils vont se calmer; mais tant que le contribuale paie, ils sont forts
je pense que l’on nous ment depuis de nombreuses années,que les soit disant loups ont été réintroduit et que l’état doit nous en débarrasser.on doit favoriser les élevages nourrit à l’herbe,meilleur pour notre santé.
L’ONCFS et le Ministère n’ont pas le droit de cacher la vérité aux gens concernés qui sont en première ligne comme les éleveurs bergers voir agriculteurs. Le mensonge a assez duré .
De plus Monsieur Christian Estrosi a su prouver qu’il ne c’est jamais agit d’un retour naturel du loup en France via les Alpes-Maritimes mais qu’il s’agissait bien de loups achetés en Italie et lâchés en France. ((Monsieur Estrosi faisait partie de la commission parlementaire chargé du dossier loup à l’époque et connait très bien le sujet de plus l’Arrêt de la Cour de Cassation du 11 mai 2017 le confirme.
1992 date officielle du retour du loup c’est absolument faux nous avions repéré 2 en hiver 1989 1990 aux environs du Mont Mounier dans les Alpes Maritimes Le premier loup tué en France le fut lors d’une battue aux sangliers sur les terres du village de Fontan (06) en 1987.
Quand au laboratoire Forgen de Hambourg où les prélèvements ADN faits par les éleveurs sont envoyés sa réputation mondiale et sont sérieux n’est pas à remettre en cause par Antagène et la confrontations des résultats risque de donner tort à Antagène. Il est à regretter que l’ONCFS s’entête à vouloir cacher les résultats (mais ils doivent avoir les ordres en conséquences comme le prétendent certains agents qui ne sont pas pour les loups.)
Par ailleurs comment se fait-il qu’un « hybride » identifié sur le Causse Méjean est un hybride de loup d’origine balte et de berger allemand ? Donc il y a bien encore des lâchers clandestins