Des détracteurs, les chasseurs et le monde de la chasse en auront toujours. Cela fait partie des à côtés de notre passion. J’aurai tendance à dire, au contraire d’accepter cette situation et de vivre avec, qu’il faut que chacun d’entre-nous se mobilise et essaie de faire changer les mentalités.
La sécurité, notion essentielle du chasseur
Le chasseur n’est pas un individu qui tire sur tout ce qui bouge. Les notions de sécurité sont parfaitement bien intégrées par les chasseurs et les nouvelles générations (encore plus sensibilisées à cette notion que nos « ainés », ne serait-ce que lors de l’examen théorique et pratique du permis de chasser). Certes toute activité ou loisir comporte des risques (ceci est d’autant plus vrai lorsque notre passion s’exerce avec une arme). Certes la chasse donne lieu à des accidents. Mais svp, ne faites pas un rapprochement simpliste entre chasse et accident, ce serait un raccourci trop rapide.
Analyse des chiffres sur les accidents de chasse
Cette saison, l’année a été marqué par 179 accidents dont 21 mortels. Selon l’ONCFS, ces chiffres correspondent aux données déjà recueillies en 2006-2007 et 2009-2010. Dans 86% des cas, les chasseurs eux-mêmes et leurs accompagnateurs sont les victimes de ces accidents (2 victimes ayant été des non chasseurs).
A noter que près d’un tiers des chasseurs se blessent aussi eux-mêmes et que 52% des accidents ont eu lieu lors de chasse au grand gibier (70% pour le sanglier). Il est aussi intéressant de remarquer (comme je le précisais plus haut), que les chasseurs de moins de 40 ans causent proportionnellement moins d’accidents que les « anciens ».
Réflexion personnelle à propos de ces incidents
Aux vues de ces chiffres, oui il y a des accidents, oui il y a des morts (et nous le regrettons tous sincèrement), mais n’a-t-on par exemple pas plus de probabilité de subir un accident en voiture ou en vélo qu’en se promenant dans la forêt ?
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