Le récit de ma rencontre
Levé aux aurores, je ne savais trop quoi faire en ce samedi matin. La journée s’annonçait ensoleillée, et passer mon temps devant la télé ne me disait rien. Je pris alors mon bâton, mon téléphone (ma Go Pro n’étant pas chargée), et je décida d’aller faire un tour sur mes lieux de chasse favoris, dans l’espoir d’apercevoir quelques animaux sauvages. Sans mentir, il m’est très rarement arrivé de ne voir ni lièvre, ni chevreuil, ni faisan ou autre lors de mes sorties.
Une fois après avoir traversé un long champ de maïs et longé quelques vignes, une petite visite de routine à mon poste de chasse s’imposait. Tout était en place. Rien à signaler. A noter qu’un prochain article et/ou vidéo sera fait à ce sujet pour vous montrer ma construction.
Je reprenais donc mon chemin et ma ballade. Après plus d’une heure de marche, mon périple arrivait presque à sa fin. Pour rejoindre un chemin, je venais de passer une parcelle de vignes à fort dénivelé. Arrivé en haut, je fis quelques pas lorsqu’au loin, sur ma droite, j’aperçus à la sortie d’un petit bois un groupe de chevreuils. Je n’étais pas très bien placé, mais avais l’avantage d’avoir le vent contre. De plus, j’étais quasiment persuadé que ce petit groupe ne m’avait pas vu et qu’il continuerait à vagabonder paisiblement sur le chemin de terre. Mon intuition fut la bonne.
Voir des chevreuils à quelques mètres : un luxe
Après quelques minutes passées « caché » accroupi derrière un pied de vigne, je distinguais les premières formes marrons à travers les feuillages du vignoble. Ils étaient là, à environ 30 mètres. Deux premiers animaux sortirent, avant qu’un troisième n’arrive en courant, entrainant avec lui un de ses congénères. Je compris vite que l’animal resté en retrait était la mère. Je voyais les deux petits intrépides à 5 mètres ! La chevrette se tint une à deux secondes aux aguets, tous ses sens en éveil, sentant le « danger ». Après quelques instants, elle prit la poudre d’escampette. Les deux téméraires continuaient quant à eux leur marche en avant, à deux/trois mètres de moi.
Est-ce du au fait que je bougeais mon téléphone de l’un à l’autre pour immortaliser l’instant que je me fis repérer ? Sans doute. Mon odeur aussi. Quoi qu’il en soit, les deux jeunes détalèrent à leur tour, l’un d’eux me passant même à quelques centimètres (on peut le voir sur la vidéo).
Je pense qu’il est rare de filmer une telle scène. J’ai eu cette chance et ce fut un merveilleux mais court moment. Je suis sur que bon nombre de chasseurs, comme moi, qui auraient eu un fusil à ce moment là entre les mains, n’auraient pas tiré. Il faut aussi savoir profiter des beaux instants que nous offre la nature. Contrairement aux idées reçues (qui sont toutefois en train de changer, et c’est tant mieux), les chasseurs ne sont pas que des prédateurs qui tirent sur tout ce qui bouge.
Et vous, que pensez-vous de cette vidéo ? Avez-vous déjà fait de telles rencontres ? N’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires ci-dessous.
C’est magnifique d’avoir des instants si précieux dans une journée. La rencontre avec des animaux sauvages fait partie des moments inoubliables dans le partage instinctif avec la nature. C’est dans ces moments qu’il faut comprendre la nécessité de protéger la diversité pour pouvoir profiter de cette richesse.
Dans ces moments là, observez, c’est le meilleur conseil que je puisse vous donner. Ces animaux auront bien plus peur que vous et s’enfuiront à la moindre alerte. Essayez de ne pas bouger et prenez le temps d’étudier leur comportement 😉
Bonjour ce matin je marchait en arrière de chez nous dans le bois et j’ai vue un bébé chevreuil comme celui de votre film oui ces beau mais moi j’ai eu très peur je me sentait coincé je ne savais pas quoi faire j’avais mon cell.qui jouais de la musique il me regardais sans bouger et je sifflais avec un sifflet et tout à coup il a partie mais j’avais peur quel comportement à prendre dans une situation comme ça moi je ne connais rien dans la chasse j’aimerais ça savoir quoi faire si je viens en voir encore merci.
je me souviens de ma première rencontre avec un jeune brocard un jour de mars 2011. Je me baladais avec mon vtt et j’avais pris mon appareil compact au cas ou.. En allant sur un chemin je vis un brocard a 35m j’ai eu le temps de poser mon vélo et de l’approcher pour en fin le prendre en photo.. d’où est né ma passion pour la photo animalière l’année suivante j’ai put croiser 18 chevreuils et 2 fois le même renard et qqls sangliers… Étant en Montagne le territoire étant pas mal fermé (déprise agricole foret) c’etait une belle année. Qqls photos sont sur mon site http://www.alexandremerle.com 😉 cordialement!