Comme chaque année, et ce depuis 22 ans maintenant, l’association des piégeurs des Pays de l’Adour a, grâce aux tableaux bimensuels renvoyés par l’ensemble des piégeurs du territoire, établi le bilan des prises effectuées. Au total, sur la saison 2015-2016, ce sont pas moins de 405 blaireaux, 18 belettes, 3149 corneilles, 3050 pies, 377 étourneaux, 24 putois, 53 genettes, 409 fouines, 121 martres, 132 geais des chênes, 2299 ragondins, 68 rats musqués, 1182 renards et 70 visons d’Amérique qui ont été prélevés (soit un total de 11 357 nuisibles). Autre bilan, celui du préjudice financier causé par les dommages de ces espèces prédatrices et déprédatrices, qui s’élève à quelques 222 966 euros sur la saison. Faramineux n’est-ce pas ?! Alors posons-nous une question : à combien monterait ce chiffre sans l’intervention des piégeurs ??
Le tout a été transmis à la Fédération Départementale des Chasseurs du 64, à la Chambre d’Agriculture et à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (cette déclaration étant obligatoire), afin de faire reconnaître le travail de l’ensemble des piégeurs auprès des pouvoirs publics et autres.
L’association, présidée d’une main de maître par Benoit Soulat, continue plus que jamais sa mission de service auprès des adhérents : veille réglementaire, réception au nouveau local de Saint Gladie pour des achats de pièges ou des conseils techniques, fourniture d’appelants, etc. L’autre mission de l’association, et qui relève parfois du « sacerdoce », est la défense des intérêts du piégeage auprès des pouvoirs publics, dans un contexte réglementaire de plus en plus contraignant. Pour rappel, cette activité, qui n’est pas un métier, est bel et bien considérée d’utilité publique !
Seuls carburants de l’association, les retours des tableaux de prises et les attestations de dégâts fournies par les piégeurs aux agriculteurs. Assurer la poursuite de ses engagements pour la défense et la promotion du piégeage, voilà l’objectif n°1 de Benoit et de son équipe. Alors, amis piégeurs de la France entière, soyez bien conscients que, pour que nous puissions continuer à exercer notre activité, nous avons besoin de tout le monde, et surtout des attestations du monde agricole pour les dégâts aux cultures et élevages.
Réguler ne signifie pas éliminer à tout prix. Le piégeage est un moyen légal et loyal de lutter contre les prédateurs et déprédateurs, une alternative évidente à des moyens bien moins sélectifs. Protégeons nos biens et ceux d’autrui, gérons au mieux nos territoires et prouvons que notre « activité » est aussi légitime qu’indispensable !
Commentaires récents