La régulation des nuisibles fait partie intégrante de la chasse. C’est notamment le cas des ragondins, qui occasionnent bien souvent de fort dégâts sur les cultures, notamment sur les champs de maïs et de blé. Dans certains départements, on les chasse même par prévention. Le piégeage est d’ailleurs une des méthodes les plus efficace pour lutter contre ces envahisseurs.
La régulation du ragondin, une nécessité
Les ragondins ne causent pas des dommages uniquement aux cultures, ils accélèrent l’érosion des berges par leurs passages successifs et le creusement de leurs terriers. Ceci peut provoquer l’effondrement des chemins (qui doivent par la suite être réaménagés) mais aussi des problèmes sur l’écosystème alentour (mauvais écoulement des eaux, flore endommagée…).
Le ragondin est porteur de maladies potentiellement dangereuses et mortelles pour l’homme et les autres animaux comme les chiens. On parle ici de la leptospirose (ou maladie du rat) et de la tularémie (ou fièvre du lapin). Il vaut donc mieux être bien équipé lorsque vous manipulez ces bêtes: pantalon, bottes, gants…
Pas de prédateur naturel pour le ragondin
Originaire d’Amérique du Sud, la ragondin a été importé en Europe vers le 19è siècle pour sa fourrure. A l’heure actuelle, les populations françaises de ragondins sont issues d’animaux qui ont pu s’enfuir des élevages. N’ayant pas de prédateurs naturels, tous les milieux sont dorénavant touchés et colonisés par ces nuisibles (classés comme tel dans beaucoup de départements). Leur fort potentiel reproducteur (2 à 3 portées par an, composées chacune de 5 à 6 petits) nécessite donc une régulation permanente et obligatoire.
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