Comme cela faisait un moment que je n’avais pas publié de portrait de chasseur, il était temps de dépoussiérer la rubrique. Il y a quelques jours, alors que je surfais à la recherche de bonnes vidéos sur l’ouverture de la chasse, je me suis dit « tiens, et pourquoi ne pas proposer à Marius une sorte de petite interview », histoire de présenter à celles et ceux qui ne le connaissent pas encore, le « petit jeune » qui monte sur Youtube. Ni une ni deux, quelques échanges de mails, et voilà l’affaire réglée. Bonne lecture les ami(es).
Marius a 17 ans, mais pour quelques jours encore à peine. En effet, la majorité guette cet étudiant en 2ème année de BTS Gestion et Protection de la Nature. Passionné par la chasse depuis sa plus tendre enfance, il porte un intérêt tout particulier à des oiseaux qui le font toujours autant rêver : les canards. D’ailleurs, et ce n’est pas le fruit du hasard, le premier mot qui sortit de sa bouche fût « canard », au grand désarroi de sa mère.
Ce jeune sauvaginier suit son père depuis de très nombreuses années, ayant au passage effectué la chasse accompagnée à ses côtés. Titulaire du permis de chasse depuis deux saisons, Marius passe le plus clair de son temps libre au marais, et on le comprend tant les images qu’il nous montre dans ses vidéos (que ce soit le biotope ou les oiseaux rencontrés) sont magnifiques. Difficile d’y renoncer comme il dit. « Je ne chasse exclusivement que de jour, 2 heures avant le lever du soleil et jusqu’à 2 heures après son coucher, accompagné d’un jeu de formes, d’appeaux et d’appelants vivants » me confie-t-il. « L’hiver dernier, j’ai pu réaliser le premier doublé de colverts mâles de ma vie, sur une bande 6 canards ayant parfaitement tournés ; il va sans dire, mon plus beau souvenir au marais » (vidéo de cet exploit ci-après).
« La chasse, tu l’as compris Cédric, c’est mon hobbie. Alors, quand j’en ai l’occasion, j’essaie de partager et d’expliquer au mieux ma passion aux non-initiés, souvent décriée et malmenée par les médias et divers propos mensongers ». « Mon but », et c’est aussi ce que j’essaie de faire par l’intermédiaire de ce site, « c’est de montrer le vrai visage de la chasse, où partage, convivialité, esprit d’équipe et respect de la nature ne font qu’un » explique Marius. Une réalité au final bien éloignée de ce que l’on peut lire, voir ou entendre dans certains journaux et sur les réseaux sociaux. « Mon petit plaisir, c’est de parvenir à les intéresser à ce que je fais, de voir qu’ils m’écoutent, et de réussir à ce qu’ils m’accompagnent parfois même dans mes sorties » m’avoue le sauvaginier. Là où je partage d’autant l’opinion de Marius, c’est quand il indique que, aux vues du contexte actuel pesant sur le monde cynégétique, il ne faut pas se renfermer sur soi-même et chercher à se cacher, mais au contraire affirmer ses convictions et sa passion, être fier d’être chasseur et véhiculer la vraie image de la chasse afin de briser tous les clichés et les a priori liés au fameux sketch de la galinette cendrée.
La parole est donnée à Marius Chasse sur quelques sujets d’actualité
Je l’ai déjà écrit à plusieurs reprises sur ce blog, mais c’est un fait, les femmes s’intéressent de plus en plus à la chasse. Pour exemple, il n’est désormais pas rare de les croiser en battue, et certaines d’entre elles partagent leurs exploits en vidéo ou tiennent même des pages facebook liées à ce loisir. « C’est la preuve que la gent féminine y trouve aussi son compte non ? » me souffle un Marius lapidaire.
Mêmes paroles ciselées quand j’aborde avec lui le thème environnemental : « parler d’écologie sans aborder le thème de la chasse est un simple non-sens ! ». « Comment peut-on évincer une activité et des hommes qui gèrent mieux que quiconque la nature, par simple argument du prélèvement » s’interroge notre jeune chasseur. « Fermer les yeux sur l’importance de l’action cynégétique sur un territoire est une erreur grave : la nature ne peut être le fruit d’un seul courant de pensée. En effet, l’environnement, tel qu’on le connait, n’est que le résultat d’une activité humaine mélangeant agriculteurs, chasseurs, écologistes, communes, État, et tous les utilisateurs de celle-ci. Pour moi, la nature n’est la propriété de personne, c’est seulement un bien commun à tous ses utilisateurs » dixit Marius. Et ce ne sont pas ses vidéos qui pourront le contredire..
D’ailleurs, Marius dispose, je vous en ai déjà touché deux mots au début de cet article, d’une chaine Youtube populaire, c’est le moins que l’on puisse dire. « J’ai posté ma première vidéo il y a déjà 3 ans, mais ne tient une activité régulière que depuis une année environ ». A l’heure où j’écris ces lignes, son compte rassemble près de 3000 abonnés ; je compte donc sur vous pour lui faire passer cette barre fatidique assez rapidement les ami(es) ! D’autant que cette saison, Marius nous réserve un nouveau format de vidéo bien plus immersif pour l’internaute, avec, régulièrement, la présentation de produits disponibles chez ToutPourLaHutte.com (son partenaire). Membre de la Team Hunting Addict (qui comprend également d’autres youtubeurs connus : Alexis, de la chaîne Alexis Chasse, Manrick et Étienne, de la chaîne Manrick et Étienne Chasse, et Jérémy, de la chaîne LeJoChasse), Marius Chasse partage aussi ses aventures sur Facebook, alors n’hésitez pas à le suivre sur « La Chasse du Gibier d’Eau, une Passion ». Quant à moi, je vous dis à très vite pour une nouvelle interview-portrait.
SLt marius je m’appel Dylan et j’aurais aimer partager une nuit de hutte avk toi et ta petite caméras