Actuellement en lycée agricole, Théo Delpech a 17 ans et entame sa troisième saison de chasse avec toujours autant de plaisir. Rencontre avec ce jeune résidant dans le département du Lot.
Une passion familiale, transmise par un grand père très présent
« Mon grand père m’a transmit sa passion de la chasse » m’indique Théo. « Nous chassons ensemble le petit gibier mais notre préférence va à 95% au gros gibier en battue, principalement au chevreuil. Notre plus grand plaisir est de voir nos chiens à l’œuvre (le mien est un griffon de pays croisé bleu de Gascogne) ! L’ambiance avec les autres chasseurs de notre équipe est toujours excellente, on forme une belle famille qui a plaisir à se retrouver chaque weekend ».
« La chasse est un loisir qui procure un sentiment de liberté extraordinaire. Seul au milieu de nature, accompagné de mon croisé griffon et du fusil, que demander de plus ? ». Or, à l’heure actuelle, bon nombre de chasseurs n’osent pas avouer leur passion, de peur d’être jugés et catalogués. La société actuelle a évolué, les mentalités aussi. Nous devons donc nous adapter, et nous le faisons de formidable manière. Pour la plupart, nous avons de très bons représentants locaux et nationaux qui font entendre nos voix.
Théo chasse principalement en Corrèze, un territoire composé de plaines où plants d’épicéas, de douglas et de sapins se mêlent à perte de vue. Mais il chasse aussi le sanglier dans le Lot, où le plus gros sanglier prélevé l’année dernière pesait pas moins de 165kg. « Je chasse principalement le chevreuil et maintenant de plus en plus le sanglier ». Son fusil est un calibre 12/76, un Browning B725 hunter light. « C’est pour moi un fusil polyvalent idéal qui me permet de chasser à la fois le chevreuil, le sanglier, le renard, le lièvre, le lapin, la bécasse, mais aussi d’autres gibiers tels la bécasse ou la palombe… «
Membre FACCC, Théo aura prochainement un chiot basset fauve de Bretagne. D’ailleurs, il me le confie, « je suis à 90% dans la traque avec mon chien ou ceux d’amis. Et même si je consacre la plus grande partie de mon temps à chasser avec les chiens courant, je ne néglige jamais une bonne partie de chasse a la bécasse ou encore a la bécassine ».
Des fonctions à la chasse par dizaine
Au moment d’aborder son plus beau souvenir de chasse, Théo me parle sans hésitation de ce jour de décembre frigorifique (température à peine au dessus de zéro). « Nous avions pour consigne de ne tirer que les sangliers de plus de 40 kg et les cerfs mâles uniquement. Après plus de 3 heures d’attente, le froid commençait vraiment à se faire sentir. J’étais prêt à engloutir mon sandwich lorsqu’un grand cerf 8 cors de 175 kilos sortit à 300 mètres environ. J’attendis patiemment qu’il se rapproche pour l’épauler. Ce moment inoubliable restera à jamais gravé dans ma mémoire, tout autant que l’année passée où j’ai réalisé mon premier doublé de sanglier ».
Théo est équipé d’une gopro hero 3 depuis la saison dernière. Il a tourné pas mal de vidéos mais le temps pour les monter vient à manquer. Sa chaine youtube ne tardera cependant pas à arriver prochainement. Je vous en ferai part dès qu’elle sera opérationnelle.
Un dernier mot enfin sur la chasse et l’écologie : « pour moi, quelqu’un qui est écologiste n’est pas forcément une personne anti-chasse ! Je pense que chasse et écologie vont de paire : le chasseur s’intéresse a l’évolution du gibier, il participe de près a sa régulation et au bon maintient des populations ! Comme tous les amoureux de la nature, le chasseur se doit de respecter l’animal chassé et de lui rendre les honneurs ».
Merci pour la publication !
Amicalement
un vrai passionner que je connais bien,avec qui je chasse dans le lot a douelle ou ont a prélever ce gros sanglier devant nos chiens une journée inoubliable