Des conseils de bon sens pour assurer son tir en battue
Si, comme moi, vous avez récemment loupé un sanglier lors d’une battue alors que toutes les conditions de tir étaient réunies pour faire mouche, vous devez certainement vous poser quelques questions : pourquoi ai-je loupé ? qu’est ce que j’ai mal fait ? ai-je été trop rapide, ou au contraire pas assez vif ? Après réflexion, j’ai donc décidé d’analyser mes erreurs et j’ai compilé dans cet article 10 éléments à mettre en oeuvre pour réussir en battue. Les voici :
– premièrement, adapter son arme à sa morphologie est un indispensable. Il ne vous viendrait pas à l’idée d’acheter une paire de chaussures en 43 alors que vous chaussez du 40, non ? C’est la même chose pour votre arme. Un petit tour chez un armurier avant la saison sera des plus bénéfique, et un réglage de l’optique (si vous en utilisez une sur votre carabine) sera essentiel.
– s’entrainer, chez soi, avec des séries d’épaulement en visant un objet, ou au stand de ball trap pour tirer quelques balles sur sanglier courant, est une condition sine qua non de réussite en battue. Ceci aura pour but de vous assurer une meilleure maîtrise du tir en mouvement.
– être totalement silencieux une fois sur place : évitez pr exemple de porter des vêtements au tissu bruyant, se déplacer vers son poste le plus discrètement possible, évitez de parler à vos voisins de battue. Les gestes inutiles seront aussi à bannir. De même, il est déconseillé de fumer au poste (et aussi avant), de se parfumer, ou encore d’aller faire ses besoins au dernier moment à côté de l’arbre le plus proche.
– prendre en compte son environnement, et, si possible, choisir un poste qui permettra de voir sans être vu pour effectuer un tir fichant. Evitez de vous positionner en haut d’une crête et privilégiez les zones d’ombre. De même, attachez-vous à faire partie du paysage et à « casser » votre silhouette.
– savoir rester patient : l’immobilité est une des clés du succès en battue. Par conséquent, évitez de vous agiter dans tous les sens. Votre position doit être la plus confortable possible (assis, debout, accroupi, c’est selon). Pensez également à retirer les branches à vos pieds qui pourraient craquer au moment décisif.
– être attentif et concentré : il est important de toujours garder ses sens en éveil pour percevoir tous les bruits de la forêt. Savez-vous par exemple que le geai des chênes est un allié de choix ? En effet, cet oiseau pousse des cris d’alerte lorsqu’il perçoit le moindre mouvement ou la présence d’animaux. Soyez vigilant et à l’affut, sa présence est souvent signe que quelque chose se passe à proximité.
– repérez les coulées proches de votre poste et pensez à matérialiser le rembuché (endroit par lequel les animaux sont rentrés dans le bois) avec quelque chose de visible (une branche ou autre) pour épauler rapidement au bon endroit et au moindre bruit.
– se tenir sur le qui-vive dès que l’on arrive au poste : certains animaux peuvent se dérober au moment où les chasseurs arrivent.
– ne pas se précipiter au moment où le gibier arrive et respecter les laies suitée par exemple (ou tout du moins la bête de tête). Les autres suivront.
– privilégiez la sécurité avant tout : ne jamais dépasser l’angle de 30° au moment du tir. De même, ne quitter son poste sous aucun prétexte alors que la battue est encore en cours, même pour aller vérifier son tir.
Pratiquer la chasse en battue procure des sensations extraordinaires. Malheureusement, il arrive parfois de manquer. Stress, inattention et précipitation sont souvent des situations classiques qui risquent que vous lachiez une ou plusieurs balles dans le vide. Suivez ces conseils (non exhaustifs, si j’en ai oublié précisez-le dans les commentaires) et vous augmenterez vos chance de réussite. Toutefois, gardez à l’esprit que seule l’expérience et la pratique vous permettront d’acquérir les connaissances nécessaires et les bons réflexes pour bien tirer en battue.
Bonjour,
Nous et les autres….
Deux ustensiles qui participent à la non réussite, employés au poste à mauvais escient les Téléphones et les Talkies-Walkies.
Conséquences :
Les animaux refusent de sortir de la traque et pour les collègues c’est déconcertant.
Après mes 54 permis de chasse, c’est un régal. je ne ressens plus rien. Mon cœur a son rythme normal de 36 (je fais beaucoup de vélo). Zen total lorsque l’animal approche. Je réussis de très jolis tirs, je place ma balle, sans la fébrilité que je subissais avant! Avec mon expérience, je n’ai plus cette fameuse adrénaline dont tout le monde parle. Et je profite pleinement de tous les instants. Avant ça se passait vite, maintenant j’ai le loisir d’analyser chaque phase d’avant tir. Quel régal d’être vieux!! (pour cela seulement!).
bonjour charles tu dit que tu fait mouche a chaque fois avec une lunette mais jesuis sur que sans lunette tu ne ferais pas la meme chose
J’ai 63 ans ,et je chasse le sanglier au pied du Canigou dans les PO !! En général, je fais 8,9,ou dix sur dix ! Je manque très rarement malgré nos forêts très dense en chêne , châtaignier, ou hêtres .
J’utilise une carabine 444 marlin ou une remington 35 welem !! Quand je suis au poste et que les chiens donnent de la voie, je commence à sentir mon cœur s’emballer, et si j’entends l’animal se diriger vers moi , la poussée d’adrénaline positive me tape les veines très fort !!! Par contre au moment du tir , tout s’arrête et je fais mouche !! Mon œil est toujours dans le réticule de ma lunette en sachant que je dois réarmer ma carabine à levier de sous garde !!! Et je continue mon Swing sans revenir en arrière !! Le stress dans ce cas est normal, le cœur qui s’emballe l’est tout autant et naturellement !!!
L’organisateur de la chasse doit v rifier que chaque chasseur est d tenteur d’un permis de chasser valable pour le territoire et la saison en cours ainsi que la conformit la r glementation des armes et munitions des participants une battue.