A l’approche des premiers froids, il n’est pas rare de rencontrer les premiers mouvements de migrateurs, palombes, canards, étourneaux, sarcelles, et grives en tête. Ces dernières font d’ailleurs le bonheur de passionnés, qui ne résistent souvent pas à chasser au cul levé, que ce soit au milieu des vignes, dans les rangées de pommiers ou le long des haies. A deux voire trois fusils, cette technique efficace se révèle aussi extrêmement plaisante. Conseils et technique dans cet article.
Les anciens vous le diront certainement, mais il y a de cela quelques années encore on pouvait assister à de très grosses migrations de grives, avec des tableaux parfois impressionnants. Désormais, les passages se font plus rares et aléatoires par endroits, même si le gros des troupes continue toujours son voyage au début de l’hiver. Toutefois, entre les premières volées migratoires et les oiseaux qui hivernent, faire basculer une musicienne ou une litorne dans son carnier reste toujours possible durant les mois de la morte saison. Partir à la chasse aux turdidés en marchant le long des haies est une méthode que j’affectionne particulièrement, qui plus est étant accompagné d’un autre camarade.
Comment mettre toutes les chances de votre côté ?
Friandes de baies en tout genre, les grives affectionnent se tenir dans les haies, garde-mangé idéal. Les deux chasseurs se postent alors de chaque côte du couvert végétal, et la marche en avant peut commencer. Les nemrods veilleront à évoluer à la même allure, pour que l’un ne dépasse pas l’autre (et ce pour des questions évidentes de sécurité en cas de tir). Un petit mot ou un sifflement de temps en temps vous aidera à déterminer la position de votre voisin. Au fur et à mesure de votre avancée, les oiseaux quitteront leur abri, et les coups de feu pourront alors retentir. Rapidité et précision seront des atouts non négligeables, puisque certaines grives ne partiront de leur remise qu’au dernier moment. Il va de soi que l’on évitera les tirs croisés : chaque chasseur devra se contenter de ne faire feu que dans sa moitié de terrain et sur des volatiles pas trop bas.
Parfois, l’identification de l’oiseau sortant de sa cachette est difficile, je vous l’accorde. Alors pour vous donner toutes les chances de faucher en plein vol le turdidé convoité, je ne peux que vous conseiller d’épauler l’oiseau s’écartant le plus de la haie. Par cette stratégie, vous prendrez ainsi les quelques dixièmes de secondes supplémentaires nécessaires à l’identification de votre cible.
Et vous, pratiquez-vous la chasse de la grive dans les haies ? Quelles sont vos astuces et les conseils supplémentaires que vous pourriez donner à celles et ceux qui souhaiteraient pratiquer ce mode de chasse ? Laissez vos réponses dans les commentaires pour en faire bénéficier la communauté 🙂
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