C’est un constat que beaucoup de chasseurs et fédérations de chasse font depuis quelques années dans nos campagnes: les sangliers prolifèrent et causent de plus en plus de dégâts. Cette situation touche notamment le Sud Ouest, où les prélèvements sont passés, en une décennie à peine, de 1500 à 8000 par saison. Mais comment expliquer ce phénomène ?
Les responsables cynégétiques apportent des réponses
Tout d’abord, il faut souligner que le sanglier est une espèce qui s’adapte très vite à un territoire. Partout où il passe, il est capable de trouver de la nourriture. Les milieux boisés ne sont d’ailleurs plus les seuls à voir passer les « cochons ». Les médias, télévision en tête, se délectent d’images de bêtes noires traversant les rues et les villes, créant la panique parmi la population (pour rappel, bon nombre d’entre vous se souviendront par exemple de la course effrénée d’un sanglier au Virgin Megastore de Toulouse). Il ne faut pas non plus oublier que les effectifs des chasseurs diminuent de saisons en saisons, au même titre que le nombre de jours de chasse hebdomadaires. Associez à cela un certain désintérêt des jeunes pour les battues, des anciens qui se désengagent peu à peu, une tempête (Klaus 2009) qui a obligé beaucoup de chasseurs à délaissé fusils et chiens pour les pelles, les pioches et les tronçonneuses, et vous obtenez des naissances en nette progression, faute d’une régulation correcte.
Les répercussions de la prolifération des sangliers
Résultat, les dégâts faits aux cultures s’en ressentent. Par conséquent, les indemnisations augmentent, ce qui entraine de surcroit des cotisations à la hausse. De même, les accidents de la route impliquant le grand gibier se multiplient. Une question se pose alors: faut-il classer le sanglier nuisible sur tout le territoire ? *
*nb: le sanglier n’est effectivement pas classé nuisible dans tous les départements français
VOUS obliez juste de dire qu’à l’origine, des chasseurs se sont « amusés » à croiser des truies d’élevage et cochons avec des sangliers et des lais, pour avoir des races plus fortes et plus goûteuses, , et remis dans la nature, ce qui à la longue a augmenté le nombre de bébés chez les sangliers . L’homme est une sale bête.