Nous sommes le 18 octobre 2012 sur la commune de Sévignacq, petite bourgade tranquille des Pyrénées Atlantiques. Comme dans bon nombre de villages, une battue aux sangliers est organisée par l’ACCA. Rien d’exceptionnel, en apparence.
La gendarmerie de Sévignacq intervient pour calmer les esprits
Car cette journée qui devait être une partie de chasse agréable et amicale a vite tourné au vinaigre. En effet, il est presque midi lorsque le fils de l’ancien président tire quelques cartouches en l’air. Une altercation a lieu, sans toutefois faire de blessés. La gendarmerie est dépêchée sur place.
L’histoire raconte que l’ancien président et son fils sont très remontés envers les actuels responsables de la société. Les premiers reprochant à la nouvelle équipe d’accepter que des « étrangers » à la commune viennent chasser sur le territoire. Un différent auquel viendraient s’ajouter des refus dans l’attribution de colliers et de carnets de battue.
Des tirs de fusil pour pourrir la battue
Tout ce petit monde s’est donc retrouvé au tribunal de Pau ce mardi 26 mars. Le jeune homme a expliqué avoir tiré en l’air pour désorienter et faire revenir les chiens, rendant ainsi la fin de la traque impossible. Quant au président, celui-ci affirme que le père et son fils ont déjà « pourri » des battues de la sorte à 3 reprises.
Toute la lumière sur cette affaire sera rendue par les magistrats le 9 avril. Entendons-nous bien, le « Chasseur du Dimanche » ne relate ici que des faits qui ont été exprimés. En aucun cas, nous ne prenons fait et cause pour l’une ou l’autre partie.
Et vous, avez-vous déjà vécu ou avez-vous eu connaissance d’une pareille situation sur vos territoires de chasse ? Si oui, n’hésitez pas à nous les faire partager dans les commentaires.
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